MCS Rugby

Le MCS, c'est avant tout une histoire riche, une histoire de famille, une histoire de cœur, une histoire partagée par tous les amoureux du rugby du Bas Salat, bien au-delà des deux communes que sont Mazères sur Salat et Cassagne.
Le MCS, c'est un état d'esprit que l'on partage dès son enfance en foulant les installations de Bouque de Lens, une fierté de représenter ce club, toutes ses valeurs et un honneur de porter ce maillot rouge et noir.

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dimanche 12 juin 2016

Notre semaine à nous, rien qu'a nous...

Notre semaine à nous, rien qu’a nous !!!...

Lundi 6 juin au matin, 
Le jour pointe son nez, le soleil commence à éclairer le Comminges, le gazouillis des oiseaux s’élève en haut de la branche du chêne en face de moi, l’herbe légèrement humide donne une sensation de fraîcheur à mon corps …. Oups et voilà je m’égare encore une fois dans des phrases d’un roman à l’eau de rose qui n’a rien à voir avec le sol collant de chez Pierrot et qu’il aura du mal à nettoyer (enfin sa maman surtout… petit lol). 

La soirée fût aminé en ce dimanche soir, vous me demanderez sûrement pourquoi, et bien grâce (à ces pitains d’oiseaux qui gazouillent) à ce match du dimanche sur le pré de GER ou 22 gars ont tondu l’US Habas sur le fil des prolongations. 
Pas que 22 mais 25 gars et oui il y a en qui ne peuvent pas s’habiller mais ils étaient prêt en cas de blessure pendant les échauffements, comme pour toute la phase finale de ce championnat de France, un grand merci à eux …

Ce dimanche soir, des idées, enfin des bonnes, ont germés dans des têtes stables (lol), celle de créer une communion de supporteurs autour d’une paella géante pour la finale, notre grande finale, seulement allez savoir pourquoi cette idée de paella à pris l’eau en l’espace de quelques heures. Elle est dû surtout à cette fameuse troisième mi-temps, vous savez, ces troisièmes mi-temps qui sont souvent faites de sirop d’orgeat et de jus d’orange à boire avec modération. 
Les mots dépassent et dérapent par un manque de contrôle de soi, pas bien grave diront certains, ce sont juste des mots, mais les mots font beaucoup de dégâts et donne lieu à l’incompréhension surtout si ceci en sont déformés. 
Les amis, on est en FINALE, et gardez vos rancœurs pour le lundi 13 juin. 
Ou j’en étais, ah oui…. les oiseaux sur la branche qui boivent un sirop d’orgeat….

Mardi les idées ont vite reprit le dessus, quelques coups de fils et la paella qui avait pris l’eau refait surface, enfin… et oufff une bonne initiative pour tous nos supporteurs, la journée va être riche en décision, bus, tee-shirts, réservations, arène, tout ce lance…. 
Nous devions partir avec l’edr (U12 et U14) au tournoi de Cazeres, la décision a été prise ce soir à l’entrainement par les gamins, qui ont plutôt demandé d’aller supporter les seniors a Hagetmau dimanche.
Nos amis de Cazères ne nous en voudrons pas trop j’espère car on ne dispute pas chaque année une finale et de plus Cazères sera notre premier supporteur via les Portes du Comminges.
Allez au dodo pour ce soir juste après avoir informé sur le blog nos fidèles supporteurs…

Les journées et les nuits passent vite, on est mercredi, les Macarians sont en réunion de crise pour organiser cette paella « Nom de Zeussss »…
La décision est prise de communiquer et de prendre les réservations pour 200 personnes, celle-ci se fera aux arènes d’Hagetmau à coté du stade de notre finale.
Déjà trois bus de réserver.

Jeudi, pierrot est en forme tout ses tee-shirts ont trouvé un acquéreur, il ne lui reste plus rien, on sent l’engouement monter de plus en plus autour de la Paella ou Sancho (il a du se greffer le portable à l’oreille droite) arrête les réservations avec 340 personnes d’inscrites (initialement prévu à 200), à croire qu’ils ont faim les bougres… Les affiches sont en place dans les commerces et mairie de Mazères, Cassagne et de Salies du Salat.

En ce Vendredi matin le soleil est encore là, caché sous quelques nuages, les fleurs des rosiers me font succomber aux charmes de leurs éclats et leurs doux parfums enivrent mon odorat….  
Je ne sais pas ce que j’ai mais la poésie est en moi cette semaine, j’espère que cette poésie nous sera récité dimanche par les joueurs et repris en cœur par les supporteurs
"Allez les rouges
Allez les noirs
Que la victoire soit en vous
Que la joie soit avec nous
Que nous puissions tous ensembles
Avoir le droit de crier avec vous
On est les champions
Les champions de la promotion
Un honneur pour nous
Allez les rouges et noirs…"

Dix neuf heures trente l’entrainement prend place, les discutions vont bon train, les sourires sont là également, quelques vannes par ci par là, la communication passe bien entre nous tous, l'équipe II se retrouve sous les flaches d'un photographe amateur mais c'est pour la bonne cause.
On s’affaire à préparer le repas du vendredi soir, comme d’hab me direz vous, un rituel, tables et chaises sont alignés, nappe en papier déroulé, assiettes couverts verres, enfin quoi la routine comme tout les vendredis.
Les anciens sont en train de tout mettre en œuvre pour dimanche et ils ont même le temps d’aller s’entrainer (à lever le coude surtout oui… nan je plaisante).
Des anciens présidents du MCS, Mr Jean-Louis Idiart, Laurent Artigas, Jacky Latour, Thierry Redonnet, Jean-michel Ramos entre autre ont été conviés ce soir à partager des mots avec les joueurs et à lever le verre de l’amitié avec nos trois présidents actuels… Une belle image de solidarité.
L’entrainement se termine tout est calme, on passe à table, la soirée arrive à son terme bonne nuit les enfants.

Samedi 11 juin, 
Pas grand-chose à dire, sauf que le tournoi de l’école de rugby de Cazères réveille nos enfants pour aller jouer des épaules sur les terrains de Mallaret, les moins de 6, 8 et 10 vont s’en donner a cœur joie toute la journée. 
Le temps pour nous de décompresser avant que ne commence ce Dimanche tant attendu depuis plus de "sept ans " et on ne va pas s’emmerder s’est sûr  ;-).
L’équipe I s’en va se mettre au vert cette après midi (j’ai jamais compris cette expression, se mettre au vert…verre, vers) pour passer un bon moment ensemble à discuter du lendemain, du jour J.

Dimanche 12 Juin 2016
Six heures du matin le réveil est dur avec moi, le rossignol chante comme un forcené, il donne le ton sûrement de ce que va être la journée.
Sancho doit venir à 7h00 mais je table sur les 7h30 (il n’a pas de montre mais juste le téléphone encore greffé à l’oreille droite). Les poivrons, chorizo, merguez, oignons, poulets, épices, moules et crustacés embaument la chambre froide et sont prêt à être chargé pour un périple de 180km. 

Les padènes d’un mètre de diamètre prennent de la place entre les bouteilles de gaz et les litres d’eau (et oui le bouillon de la paella est à base d’eau lol… certains vont être déçus).
Sept heure, Benaze est là, l’expédition peut commencer on charge tout … merde le riz, comment on peut oublier 40kg de riz l’ingrédient de base mais non il est là au milieu des packs d’eau.

Sept heure trente, Sancho est là "c’est qui, qui avait raison … " 
Huit heures, ils s’en vont, courage les amis et bon voyage à tout à l’heure.  
Neuf heures, les tables et bancs sont chargés dans les bus, les voitures commencent à arriver, du monde partout, la fourmilière est en marche, (pitain presque 250 mains à serrer)…
Les gamins de l’école de rugby arrivent par petit groupe, les yeux dans le c*l, mais la joie se lit sur leurs visages, des drapeaux commencent à flotter, un bruit de sirène va sûrement réveiller tout se monde, allez, je me lance… et hop une petite deuxième hiihiihihi… qu’es qu’on est con, à notre âge tout de même.

Neuf heures et quart c’est le fouillis entre les bus, les glacières et les cartons de sirop d’orgeat (je suppose) sont en train de s’aligner dans les bus, quelques trompettes et grosses caisses sont là également, les maquillages rouges et noirs commencent à se faire, les couleurs des Tee-shirts sont acquis, personnes n’est en bleu et blancs ouffff quoique c’est l’Euro de foot soi disant.
Neuf heures trente, premier coup de classons puis un deuxième, un troisième, un quatrième, un cinquièmeeeee, tiens il me semblait en avoir compté que quatre bus, une ligne de voiture est en train de se former, yepahhhhh c’est parti pour vingt quatre heures de folie (sauf pour pierrot qui sûrement sera éteint avant le début du match lol…).

Pour ma part, je suis dans le bus des pitchouns, responsable j’en suis, donc le temps du trajet je ne peux pas vous dire ce qui c’est passé dans les trois autres bus, mais à mon avis, vu comment ils en descendent, la journée va être passionnante, excitante, amusante, féerique.

Sancho est devant ses padènes entrain de secouer le poulet, la poignée de riz est presque cuite plus qu’un quart d’heure à attendre et devinez comment on va patienter, ehhhh ouiiiii avec ce fameux sirop d’orgeat… 
En fin de compte on n’est pas devant les arènes mais juste à coté sur un parking, pas grave on va la déguster quand même cette poignée de riz.
L’ambiance monte d’un ton le clairon sonne la charge, la trompette amène la grosse caisse et les voix du matin commencent à s’éclaircir, plus rien autour de nous n’existe, un raz de marée rouges et noirs (oui je sais comme le pinard) bouche les entrées du parking au son des

 Farandoles qui s’envolent, flambant aux feux de la Saint Jean
Jolies filles qui pétillent dans les bras de leur cher galant
Cavalcades, sérénades d’irrintzinas et de chansons
Nuits d'ivresse, d'allégresse, tout ça c'est la fête du MCS

L’heure qu’il est ?, on s’en fou on boit le nectar lol, le sirop d’orgeat.
La paella est cuite, les pitchouns ont faim, les entrées froides de chacun sont mises sur les tables Cassagnardes, les plus anciens se sont assis sur les bancs Marsoulasiens, les Mazèriens sortent les saucissons, les salisiens eux… euhhhh… ils font quoi déjà (nan je rigole), le bas salat est représenté tout le monde échange, la communion se fait tout le groupe est acquis à une seule cause passer un bon moment de convivialité.

Entre pâtés, saucissons, quiches, pizzas et paella pour ne citer que les ingrédients solides, les organismes sont prêts à affronter les supporteurs de Biscarrosse (à travers les chants bien sur).
14h00, L'heure commence à avancer, va falloir ranger et reboucher le sirop.
Les guichets sont ouverts depuis 12h30, il faut s’avancer pour prendre les billets, certains sont allés en chercher du temps que les autres cherchaient encore cette poignée de riz à l’orgeat. 
La vague rouge et noir se déploie sur 300m, 
quelle fierté de voir tout ce monde réuni pour une seule cause, 
celle d’un rugby amateur qui va nous faire oublier, 
le temps d’une journée, 
toutes les emmerdes de la semaine.

Les joueurs sont là, ils nous regardent, je sens leurs émotions les envahir, jusqu’au bout, jusqu’au coup de sifflet final... vous l’aurez cette émotion je vous la garantie.
Les images parleront toutes seules, avec cette haie d’honneur des enfants de l’école de rugby qui nous tient tant à cœur.
L’opposition est là également, les places sont chères à trouver en tribune ou une moitié rouge et noir se dessine, les pourtours sont pleins à craquer, enfin bon c’est une FINALE Bordel, oups je deviens grossier chutttt n’en dites rien à ma femme, je t'aime.

J’en perds mon crayon, mes feuilles, 
les scores écrits dessus se sont envolés, 
mon cœur est triste,
on s’enlace, on s’embrasse, 
La finale est perdu mais pas dans notre coeur. 
Merci les garçons pour cette saison.

La nuit va être longue comme la route qui se dessine devant nous, 2h30 à chanter, Chauffeur si t’es champion appui appui
Chauffeur si t’es champion appui sur le klaxon

On aperçoit au bout de la ligne droite le village de Mazères, les gamins demandent de klaxonner mais pourquoi ?
Les villageois étaient tous au stade d’Hagetmau, Mazères et Cassagne, aujourd’hui, sont des villages morts.
Nous nous retrouvons tous au stade de Bouque de Lens (sauf pierrot qui doit finir de laver son sol collant de dimanche dernier) ou la fête va battre son plein et je ne vous dit l’heure de la fin, je ne la sais même pas moi.

Merci à vous pour cette journée et cette semaine extraordinaire.
Merci à eux de l’avoir fait
Merci à vous de l'avoir vécue.

Bonne nuit et à demain pour le débriefing du match, si je retrouve mes notes.

Joël Ponsolle. 

 Ps : Tien vai allé me boir un ptit siro da nisse sou les branches du chaine qui chante par mi le gazouilli d ses putain d’oiezaux et me renifler les feuilles du rosé…
Il ai taemp d’al er au lis Jojo. ;-)
Mcs un jour... Mcs pour toujours



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